« L’exposition réunit des pratiques graphiques qui n’ont pas recours au crayon.
Dans le cadre de Grafeïne, il s’agit de proposer une autre approche du dessin à travers la pratique du tissage, du collage et de la broderie.
Guillaume Abdi développe une recherche autour des notions d’hybridation, de combinaison et d’assemblage. Ainsi dans les séries présentées à la PAM, il emploie le collage pour créer des sortes de paysages abstraits.
Sophie Bazin donne à ses formes dessinées déjà expérimentées sur le papier une nouvelle densité en les tissant en perles de rocaille.
Enfin le collectif Perecofil brode des textes de Georges Perec qui obéissent à des contraintes formelles comme la disposition des lettres dans le texte. En remplaçant chaque lettre par un carré de fil coloré, les brodeuses font surgir les architectures secrètes des poèmes. »